Le temps passe et nous voilà en Mars. Et sans l’avoir vu venir, nous sommes déjà le 2ème mercredi du mois ! Dans cet article, je partage avec vous des notions naturopathiques pour aller vers une meilleure alimentation : plus saine et moins nocive. Et ce mois-ci, je vous propose un article centré sur les incompatibilités alimentaires avec une fiche à télécharger.

Voici donc 3 nouveaux conseils pour optimiser votre santé. Et ne vous mettez pas la pression pour les appliquer à la lettre. Je fais moi aussi des écarts les concernant. J’essaye juste de faire au mieux. Essayez des les appliquer le plus souvent, quand vous le pouvez et le voulez. Bien s’alimenter est une prise de conscience des besoins de votre corps. Ce n’est pas une dictature que vous devez vous imposer sous prétexte que « c’est bon pour la santé ». Attention à ne pas tomber dans l’intégrisme alimentaire !

Sur ces bonnes paroles, belle lecture 😉

incompatibilités alimentaires
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Incompatibilités alimentaires : Pas de fruits crus en dessert

What ? Mais que dit-elle ? Une naturopathe qui nous conseille de ne pas manger de fruits ? Haha rectification ! Il s’agit en fait d’éviter de manger des fruits crus lors d’un repas. Lors qu’ils sont mélangés aux « graisses », celles-ci « encapsulent » le fructose qui n’est plus reconnu par les récepteurs cellulaires au sucre. Il reste alors dans le sang et entraîne des fermentations dans l’intestin conduisant à l’acidification et à des ballonnements. Il est possible de consommer des fruits au cours du repas,  à partir du moment où il n’y a pas de graisses, de céréales ou de protéines complexes, ou bien s’ils sont cuits. Vous pouvez par exemple les associer à des légumes (belle salade composée avec des morceaux de fruits: pomme, orange,…) et même les combiner aux laitages (de chèvre ou de brebis bien sur).

Par quoi les remplacer ? Des fruits cuits (compotes sans sucres ajoutés, tarte aux fruits maison,…), des bioflan (sachet de préparation pour flan maison, en magasin bio).

Quand manger les fruits ? Au petit-déjeuner (en salade de fruits ou à la « croque »), à 10h ou à 16h (lors de la pause), ou à 18h en rentrant chez soi. Dans tous les cas, au minimum 1h avant le repas ou 3h après, de façon à ce qu’ils puissent être digérés seuls.

Petite info : L’incompatibilité alimentaire concerne en réalité tous les glucides crus : fruits, jus de fruits, fruits secs sucrés et miel.

Incompatibilités alimentaires : Évitez le plat « pâtes / sauce tomate »

Et voilà maintenant qu’elle nous dit d’arrêter les pâtes bolognaise ! Pourquoi ? Les aliments acides (sauce tomate mais aussi fruits, vinaigre, yaourt, aliments lactofermentés, vin) sont incompatibles avec l’amidon (féculents, céréales, légumineuses). L’aliment acide inactive la ptyaline, enzyme responsable de la première digestion des amidons. L’association de ces deux aliments provoque donc une perturbation et un ralentissement de la digestion. Et plus cette dernière est longue, plus les aliments fermentent dans l’intestin. Ce qui provoque des ballonnements et une détérioration de la paroi intestinale.

L’astuce naturo : Placez une carotte dans la sauce tomate ! Cela permet d’alcaliniser la sauce et donc de contre-balancer son acidité.

Tableau des incompatibilités alimentaires

Pour vous aider à combiner les bons aliments entre eux, je vous propose ci-dessous un schéma explicatif. Les lignes vertes symbolisent une association possible, les lignes rouges une incompatibilité alimentaire.

Exemple : vous pouvez associer les légumes avec n’importe quels autres aliments de la roue (ligne verte), mais pas une protéine faible avec un fruit (ligne rouge), etc.

Les bonnes associations alimentaires

Protéines fortes : viandes, poissons, légumineuses, fromages concentrés et œufs.

Protéines faibles : algues, champignons, amandes, jaune d’œuf, fromages frais, fromage blanc et yaourts.

Amidons forts : céréales, pâtes, riz, quinoa, boulgour, semoule, millet, pain, …

Amidons faibles : féculents (pomme de terre, …), pain grillé, biscottes.

Pour vous aider à faire des associations alimentaires bonnes pour votre santé, téléchargez le guide des bonnes associations. Ainsi, vous pouvez l’aimanter sur votre frigo ou l’accrocher dans votre cuisine. En effet, j’y reprend le schéma de la roue ci-dessus et les catégories d’aliments.

Comment organiser ses repas ? Pensez à constituer votre assiette de 50% de légumes + 50% d’un autre aliment. Premièrement parce que les légumes sont alcalinisants et riches en minéraux et nutriments. D’autre part parce qu’ils sont compatibles avec tous les aliments. Pour les 50% restant, choisissez dans la roue soit un seul plat, soit deux compatibles (25%-25%). Exemple : 50% légumes (salade composée mâche, avocat, noix) + 25% protéines faibles (formage frais de chèvre) + 25% amidon fort (quinoa).

À retenir

Diminuer les incompatibilités alimentaires permet : une digestion facilitée et plus rapide, d’éviter la fermentation des aliments, de ne pas abîmer votre paroi intestinale, de moins vous acidifier ou encore de diminuer les ballonnements. Autant d’avantages qui améliorent votre état de santé.

🙂 Si vous souhaitez un éclairage sur un point de l’article, n’hésitez pas à poser votre question en commentaire. Je me ferai un plaisir d’y répondre ! 😉


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4 Commentaires
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Bonjour je pense que effectivement l association que je fais en ce moment me procure une barre dure côte gauche intestin et me fatigue énormément je vais essayer votre méthode cordialement Patrick

Le schéma est vraiment bien(en espérant que je ne pose pas de question bête)mais qu ‘en est il des fruits et protéine fortes ou protéine faible et amidon faible et protéine forte avec des fruits?
Merci d avance

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