On le sait aujourd’hui, notre intestin est un organe très important dans notre organisme. Non seulement, il possède 200 millions de neurones, mais sa paroi comprend également 70% des cellules de notre système immunitaire ! Alors comment bien le nourrir pour avoir un effet bénéfique sur nos émotions, notre immunité et notre santé ? Voici les 10 points positifs à retenir du livre Bien nourrir notre intestin !

bien nourrir notre intestin en 7 points

1) A la frontière de la médecine et de la cuisine

La première raison pour laquelle j’ai choisi ce livre est qu’il aborde le côté scientifique ET le côté pratique. En effet, il a été écrit à 4 mains. Et pas n’importe lesquelles. Deux sœurs : l’une médecin, Professeur Francisca Joly Gomez, l’autre chef-cuisinière, Isabel Gomez Dubest. La 1ère partie est donc consacrée à l’explication du fonctionnement de l’intestin et de ses pathologies. Et dans la seconde, on retrouve des recettes bénéfiques pour la pathologie dont on souffre (intolérance au gluten, syndrome de l’intestin irritable, etc.). Ce livre permet donc d’apprendre, comprendre ET trouver des solutions.

2) Zoom sur l’intestin

La deuxième raison pour laquelle ce livre m’intéressait, c’est que le sujet principal est l’intestin. En effet, cet organe joue un rôle principal dans notre santé et apprendre de nouvelles choses à son sujet est, pour moi, primordial. On y découvre d’ailleurs une foule d’explications sur son mode de fonctionnement, sur la digestion, sur les différents nutriments (lipides, glucides, protéines), comment bien le nourrir ou encore les différentes pathologies. Voici donc les 5 conseils à retenir pour bien nourrir son intestin !

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3) Conseil n°1 : Les Prébiotiques

L’intestin est constitué d’une multitude de bactéries (des bonnes et des mauvaises). Pour le garder en bonne santé, il est donc nécessaire de favoriser la présence des bonnes bactéries. Comment ? En insérant dans son alimentation des aliments riches en prébiotiques. Ces derniers sont des fibres végétales non solubles (voir conseil n°3) qui servent de nourriture aux bonnes bactéries intestinales et permettent ainsi de développer le microbiote.

Les aliments riches en prébiotiques : artichaut, chicorée, seigle, orge, grains de blé, oignon, asperge, topinambour, mais aussi certaines légumineuses (flageolet, haricots noirs et rouges, lentilles, pois chiches), certains oléagineux (amandes, noix, pistaches), certains légumes (ail, betterave, brocoli, chou, endive, fenouil, haricots verts, panais) et certains fruits (ananas, banane, coing, fruits rouges, fruits secs, kaki, mangue, nectarine, pamplemousse, pêche, poire, pomme).

4) Conseil n°2 : Les Probiotiques

Parfois, nourrir les bonnes bactéries ne suffit pas, car la flore intestinale est trop pauvre. C’est souvent le cas après la prise d’antibiotiques. Il faut alors apporter de nouvelles bactéries dans l’intestin pour repeupler la flore intestinale. Comment ? En faisant une cure de probiotiques ! Ces organismes vivants permettent de repeupler l’intestin de bonnes bactéries, afin qu’il fonctionne correctement.

Les probiotiques se vendent en pharmacie et parapharmacie. L’idéal est de faire une cure après chaque prise d’antibiotiques et/ou deux fois par an. Car l’alimentation actuelle a tendance à dérégler notre flore intestinale. Durée de la cure : au moins 10 jours. Quels probiotiques choisir ? Ceux avec le maximum de souches bactériennes ! Personnellement je trouve la marque Pileje intéressante en terme de qualité !

bien nourrir son intestin gomez
@Pleine Vie

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5) Conseil n°3 : Les fibres

On entend souvent parler des fibres et de leur intérêt pour la santé. On voit d’ailleurs de plus en plus de produits de supermarché estampillés « riche en fibres ». Or, il existe deux sortes de fibres aux propriétés complètement différentes.

– Les fibres solubles : Au contact de l’eau, elles forment une sorte de gel et emportent avec elles les résidus de l’intestin. Elles ont également la capacité de ralentir l’absorption des sucres et des graisses et permettent donc de réguler la glycémie et le taux de cholestérol. Enfin, elles servent de nourriture aux bonnes bactéries et sont donc considérées comme des prébiotiques.

– Les fibres insolubles : Non digérées par l’intestin, elles restent en suspension et accélèrent le transit. Elles favorisent également la satiété et participent donc au contrôle du poids et de l’appétit. En outre, il est important de boire une quantité suffisante d’eau en parallèle de la consommation de fibres (solubles ou insolubles) pour maximiser leur effet.

Aliments riches en fibres solubles : graines de chia, son d’avoine, seigle,  orge, avoine, sarrasin, pois cassés, pois chiches, lentilles, petits pois, soja, fève, avocat, endive, carotte, courge, potiron, pomme de terre, asperge, courgette, poireau, artichaut, oignon, poire, banane, coing, fruits rouges, orange, pamplemousse, citron, pêche, nectarine, pomme, papaye.

Aliments riches en fibres insolubles : son, blé entier, maïs entier, riz brun, brocoli, chou de Bruxelles, pois secs, pois cassés, petits pois, fruits séchés (pruneau, figue, datte), graine de chia, graine de lin, boulgour, épeautre.

 6) Conseil n°4 : Les fibres fermentescibles

Outre les fibres solubles et insolubles, il existe des fibres qui possèdent une forte tendance à fermenter dans l’intestin. On les appelle les fibres fermentescibles. Ces dernières entraînent une fermentation importante qui peut engendrer des désagréments : ballonnements, douleurs, gonflements, diarrhées,… D’autant plus si l’on souffre du syndrome du colon irritable ou d’hypersensibilité intestinale. Elles sont donc à éviter si vous êtes sujettes aux douleurs intestinales.

Aliments fermentescibles : vert de poireau, céleri-rave, céleri branche, toutes les variétés de choux, fenouil, petits pois, salsifis, topinambours, poivrons, navet, flageolets, lentilles, pois chiches, oignon, échalote, cœur de palmier, fruits oléagineux (avocat, olives), graines oléagineuses (noisettes, noix, amande, sésame, pistache), fruits secs (abricots, figues), boissons gazeuses.

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7) Conseil n°5 : Le sucre

L’ennemi de votre intestin ? Le sucre ! Mais attention, il faut bien différencier les sucres lents (pâtes, riz, pomme de terre,…) nécessaires au bon fonctionnement de votre organisme et les sucres rapides (sucre industriel : biscuits, sodas, brioche, gâteaux,…; sucre présent naturellement dans les fruits,…). C’est le sucre industriel raffiné qui est néfaste pour votre santé car il nourrit les mauvaises bactéries de votre intestin et favorisent leur développement. (A LIRE : Quel sucre est bon pour la santé ? & Ces aliments qui nous rendent malades)

Pour visualiser la quantité de sucre présente dans différents aliments, j’ai trouvé dans le livre un comparatif très intéressant :

10g de glucides c’est :
– 1/2 banane
– 1 tranche de pain
– 100g d’ananas
– 1 pomme de terre
– 1 kiwi
– 30g de frites (1/3 d’une petite barquette de frites Mcdo)
– 2 yaourts nature
– 20g de chips (sachant qu’un paquet de chips normal fait en moyenne 45g)
– 2 carreaux de sucre
– 1 portion de purée (70g)

Il est bien évident que certains de ces aliments sont riches en glucides utiles pour la santé (purée, kiwi, banane,…) et que d’autres sont constitués de sucre raffiné (chips, frites industrielles, carreaux de sucre).

J’espère que ces conseils vous auront été utiles. Si vous souhaitez vous procurer le livre « Bien nourrir notre intestin », il est en vente sur la Boutique Pleine Vie. Et n’oubliez pas, prenez soin de vous 🙂

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A très vite ! 🙂

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