C’est peut-être difficile à entendre pour toi, mais tu as toujours le choix ! C’est la vérité et une bien belle nouvelle ! Car malgré tout ce que les apparences peuvent te faire croire, tu as toujours la possibilité d’emprunter une autre voie, d’opter pour une autre option. Personne n’a dit que c’était facile, mais la voie existe. Alors, comment avoir le luxe du choix ?
Choisir de…
Pour inverser la tendance et arrêter de subir les tâches que tu effectues, tu peux commencer à remplacer tes « il faut que » ou « je dois » par « je choisis de…« . En effet, personne ne t’oblige à repasser ton linge ou à faire ton ménage. C’est toi qui choisis de le faire car tu ne veux pas vivre dans la saleté. C’est un choix que tu fais. En modifiant ton vocabulaire, tu redeviens actrice de tes choix et de ta vie.
Après le travail, il faut que j’aille faire les courses. → Après le travail, je choisis d’aller faire les courses car mon frigo est vide.
Il faut que je finisse ce dossier (au travail). → Je choisis de finir ce dossier sinon je risque d’être en conflit avec ma direction.
Il faut que je réserve la location de vacances. → Je choisis de réserver cette location pour organiser mes vacances.
Sinon, tu peux simplement supprimer le « il faut » et le remplacer par un verbe d’action : « Après le travail, je vais faire les courses », « Je vais finir ce dossier », « Je vais réserver la location de vacances. » Tu rentres ainsi dans une tournure de phrase dynamique qui signale une action et non une obligation.
Faire des compromis…
Un autre choix existe, toujours. Seulement il est souvent plus compliqué et implique de faire des concessions ou de prendre un risque. C’est pourquoi nous ne le prenons pas en compte lorsque nous envisageons les différentes options. Lorsque tu en as marre de ton travail par exemple, et que tu souhaites partir, tu pourrais le faire ! Or cela implique peut-être de ne plus avoir de salaire, de changer d’environnement, de devoir s’adapter au nouveau poste, de renouer des relations amicales dans la nouvelle boîte.
Il faut alors se poser la bonne question : qu’est-ce que tu veux vraiment ? La sécurité ou ton bonheur ? Tu as le choix ! Et certains choix impliquent de prendre des risques, de changer, de faire des compromis.
S’autoriser…
Il est grand temps que tu t’autorises à faire ce que tu as envie, à reprendre les rennes de ta vie, à redevenir le moteur de cette belle aventure. Tu peux choisir de mener la vie de tes rêves. Alors, fais tes choix !
Dans certaines situations, les options vont te sembler réduites et ton libre-arbitre restreint : « Là je n’ai pas vraiment le choix ». A ce moment-là, plutôt que de vivre l’option choisie comme une obligation, considère-la comme une décision de ta part, un choix que tu as fait et qui est le plus juste pour toi à cet instant de ta vie. Garde à l’esprit qu’il existe toujours une route parallèle, un autre chemin.
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« C’est une évidence. On n’a pas tous les choix, mais on a toujours le choix.
Devant toute épreuve, on a l’option d’en mourir ou d’y survivre. Et devant l’échec, le choix de s’aimer ou de se détruire.
Devant les imprévus, on possède la liberté de rire ou de pleurer. Et dans l’adversité, le choix de pardonner ou de culpabiliser.
Au milieu de la confusion, on a toujours la faculté de voir ou de croire, l’alternative de se fermer et d’oublier.
Au cœur de la détresse, on détient un éventail de paroles et de silences, le loisir de parler ou de se taire.
Devant une décision, on a le pouvoir d’agir ou de rester immobile, et par-dessus tout, le choix de rester ou de partir. »
(Stéphanie Houle)
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Et toi, quel choix te vient à l’esprit en ce moment et pour lequel tu as du mal à prendre une décision ? 😉