Au départ, j’avais envisagé de vous raconter cette aventure de 5 jours de randonnée sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle comme je le fais habituellement : étape par étape. Mais, pour la première fois, je n’ai pas emporté de carnet pour noter mes impressions. Aujourd’hui, quelques mois après cette expérience, les souvenirs se mélangent un peu. J’ai donc décidé d’écouter mon cœur et de partager non pas un simple récit, mais les leçons que j’ai tirées de cette première expérience sur le chemin de Compostelle. Une aventure riche en émotions et en surprises ! ✨

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Première expérience sur le Chemin de Compostelle : mes surprises, défis et enseignements au départ du Puy-en-Velay

Comment tout a commencé…

C’est ma grande sœur, Aurore, qui a lancé l’idée : partir marcher sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une proposition faite en fin d’année 2023 pour un départ prévu en août 2024. Sans hésiter, j’ai dit oui. J’adore la randonnée, les longues marches, et ces moments en pleine nature qui ressourcent le corps et l’esprit. 😍

Mais la vie avait d’autres plans… Fin 2023, j’apprends que je suis enceinte. Je mets donc de côté ce projet de randonnée, car à huit mois de grossesse, marcher pendant une semaine avec un sac à dos semble irréaliste. Ma sœur, elle, décide de partir seule.

Puis, premier rebondissement : en mars 2024, je fais une fausse couche. Un évènement douloureux, mais qui me ramène doucement à l’idée de rejoindre le projet de marcher avec ma sœur sur Compostelle. Ensemble, nous planifions alors un itinéraire de 7 jours au départ du Puy-en-Velay. 🥾

Mais la vie est pleine de surprises ! Fin avril, un second rebondissement : je suis à nouveau enceinte. Cette fois, je serai à 5 mois de grossesse en août. Après réflexion, c’est avec enthousiasme que nous décidons de maintenir le projet auquel se rajoute mon chéri. Une expédition voit le jour : ma sœur Aurore, mon chéri Benoît, notre chien Tao, moi… et un petit être qui grandit en moi. 😁

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Se préparer pour cette première portion sur Compostelle…

Organiser une randonnée itinérante, un voyage, une aventure, c’est ma passion (et aussi mon expertise). Je suis une organisatrice dans l’âme. 🤩 Je prépare donc cette randonnée itinérante sur Compostelle avec minutie.

Blogs, vidéos YouTube, sites internet : je dévore tout ce qui peut m’aider à optimiser notre aventure. J’établis une check-list pour les affaires et le matériel nécessaires. Je fouine et cherche sur internet quel type de chaussures est à privilégier. NB : L’été, je marche de plus en plus en sandales de randonnée et je regarde différents modèles, notamment sur Teva et adidas.

Après discussion avec ma sœur et mon chéri, nous décidons de privilégier le bivouac pour éviter les gîtes et refuges que nous imaginons bondés en août. Le matériel est soigneusement réparti entre nous sachant que mon chéri porte également les affaires de Tao (croquettes, duvet, k-way…). 🐕

Je me prépare à porter un sac de 12kg. Cela ne m’inquiète pas car c’est le poids que je porte habituellement sur chaque itinérant (découvrez toutes mes randonnées itinérantes). 

Côté itinéraire, nous optons pour des étapes de 15 km par jour, bien en deçà des 25 km recommandés. Avec ma grossesse, nous préférons viser un rythme tranquille et avoir le loisir de visiter les villages traversés. Mentalement, je m’attends également à croiser des foules de pèlerins au départ du Puy-en-Velay ainsi que sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle souvent qualifié « d’autoroute » en été. 😅

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Ce que je n’avais pas prévu pour cette première expérience sur le chemin de Compostelle…

Comme souvent, la vie aime nous surprendre ! Cette première expérience sur le chemin de Compostelle a donc été source de surprises, de défis et d’enseignements. Voici tout ce que j’aurais aimé savoir avant de partir sur Compostelle et que j’ai appris sur le chemin. 😉

1. Randonner enceinte… un défi

J’avais sous-estimé l’impact de la grossesse sur mon corps : bassin plus mobile, centre de gravité modifié, et bien sûr, ce petit ventre qui pèse de plus en plus. À cela s’ajoute un sac à dos de 12 kg.

Alors que je n’avais jamais souffert du poids de mon sac à dos dans le passé, j’ai rapidement ressenti des douleurs lancinantes dans le bassin. Celles-ci se sont même répercutées jusqu’aux pieds. Une journée en particulier a été une véritable épreuve : chaque pas était source de souffrance.

Pour gérer, j’ai puisé dans des outils comme la visualisation, la pensée positive et la méditation, tout en marchant. Cette expérience m’a appris une fois de plus à approfondir la maîtrise de mon mental et de mes pensées pour gérer la douleur sans prendre de médicaments. Afin de continuer à avancer sans se laisser submerger. 🙏

2. Une foule absente sur le chemin de Compostelle…

Contre toute attente, le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle n’était pas bondé. En août, les départs depuis Le Puy-en-Velay sont moins nombreux qu’au printemps. En effet, la plupart des pèlerins entament le chemin entre avril et juin.

Les propriétaires des gîtes s’accordent d’ailleurs pour dire que c’est la « fin de la saison ». Résultat : le plaisir inattendu de ne pas marcher sur une « autoroute de randonneurs » et de pouvoir profiter de la nature et du chemin sereinement.

3. … et dans les gîtes !

Comme il y a moins de pèlerins au mois d’août, les gîtes et les refuges peuvent être réservés le jour même, voire au dernier moment (sur place). Nous avons d’ailleurs alterner bivouacs et gîtes pour nous offrir un bel équilibre. Pour l’anecdote, un soir, nous étions même seulement 4 dans un dortoir de 20 personnes.

Pour les bivouacs, ils sont autorisés quasiment partout sauf sur certaines communes, mais c’est spécifié. Il y a assez d’espaces sauvages, d’aires aménagées et de camping pour planter sa tente tous les soirs sans trop de galères. 👍

4. L’astuce : faire des étapes décalées

Pour marcher seul sur Compostelle et avoir à coup sûr de la disponibilité dans les gîtes, il faut marcher en décalé avec les étapes classiques des guides. En nous arrêtant dans le village avant (ou après) celui mentionné comme « village étape », nous avons évité le flot de pèlerins qui se suivent toute la journée sur le chemin et avons savouré ainsi une tranquillité rare.

L’astuce : Cela permet également d’avoir plus de chances de disponibilités dans les hébergements.

5. Inutile d’accumuler des provisions

Il y a des snacks et de quoi acheter à manger sur Compostelle dans presque tous les hameaux et villages traversés et parfois même au milieu de nulle part. Les bars, les épiceries, les restaurants et les boulangeries ne manquent pas. Au vue du nombre de villages présents sur le chemin, les opportunités pour se ravitailler sont nombreuses. Faire des provisions et charger son sac à dos ne sert donc à rien !

Sur le chemin, nous avons vu un snack nomade qui proposait des omelettes aux champignons au milieu des champs, une boîte en libre-service pour acheter du miel ou encore une panière de biscuits mise à disposition gratuitement aux pèlerins devant un gîte. Nous nous sommes même arrêtés dans un foodtruck au sommet d’un col isolé, proposant des crêpes à la confiture à 10 h du matin. 😋

6. Les bons choix et les mauvais

J’ai validé le fait de :
✅ Marcher avec mes sandales de randonnée (le terrain le permet +++).
✅ Être partie sans médicaments (il y a des pharmacies tout au long du chemin).
✅ M’être fiée aux check-list d’affaires trouvées sur internet (plutôt réalistes et minimalistes).

Je n’ai pas validé le fait de :
❌ Emporter mon appareil photo : bien trop lourd !
❌ Dormir en bivouac tous les soirs (et nous ne l’avons finalement pas fait). Dormir en gîte permet entre autres de passer une nuit totalement réparatrice, de découvrir les spécialités culinaires locales et de rencontrer les autres pèlerins (ce qui est très enrichissants).

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Mes apprentissages pour une première expérience sur Compostelle

J’ai ressenti la joie et la fierté de quitter la cathédrale du Puy-en-Velay au petit matin après la messe de bénédiction des pèlerins et d’entamer le chemin. Grandiose ! Je vous recommande cette expérience ! J’ai également été touché par la gentillesse et les encouragements des gens à mon égard face à mon engagement sur le chemin en étant enceinte de 5 mois. 😇

Je me suis écoutée en prenant la décision d’arrêter à la fin du 5ème jour, plutôt que de continuer jusqu’au 7ème. J’ai du faire preuve d’humilité pour ne pas pousser mon corps au-delà de ses limites et mettre en danger ma grossesse, malgré la frustration de ne pas aller au bout. J’ai vécu la déception de l’arrêt prématuré de mon chéri au 3ème jour à cause de notre chien blessé.

J’ai lâché prise et accueilli les signes de la vie pour savoir où nous devions nous arrêter manger, dormir, faire une pause ou établir notre bivouac. Et 3 personnes conscientes qui écoutent leur intuition, ça donne de belles surprises ! 🎁

J’ai été épatée du sentiment de sécurité que l’on peut ressentir sur le chemin, même si l’on marche en tant que femme seule. Nous avons d’ailleurs croisé beaucoup de femmes qui randonnaient seules et ma sœur a elle-même continué deux jours en solo pour terminer le parcours prévu.

J’ai savouré chaque instant, j’ai fait de belles rencontres et d’autres étonnantes, j’ai ri (d’humour, des nerfs et de fatigue), j’ai eu une nausée insoutenable dans la navette qui m’a ramené au Puy-en-Velay, je me suis émerveillée des paysages, j’ai du gérer la posture délicate que j’avais dans notre trio : être présente pour mon chéri ET pour ma sœur, sans privilégier ni léser l’un ou l’autre.

Cette première portion sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle a été pour moi une véritable leçon d’adaptabilité et de résilience. Avancer, un pas après l’autre, face aux imprévus et aux défis. Mais je suis intimement convaincue que les surprises d’une aventure sont le terreau de sa magie ! ✨

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Conclusion de cette première expérience sur le chemin de Compostelle

Si vous hésitez à partir randonner sur le chemin de Saint-Jacques, même en tant que femme seule, écoutez votre cœur : Compostelle vous attend et vous promet de belles surprises. ❤️

De mon côté, cela m’a donné clairement l’envie d’y retourner, mon chéri aussi, mais surtout de réaliser le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en entier ! Avec l’arrivée de notre fille, nous envisageons peut-être de le réaliser à vélo… 👶🚴‍♀️ Car oui, c’est possible ! 

Tout est possible ! ✨

Je m’appelle Caroline, je suis fondatrice de ce blog et je suis thérapeute énergétique, coach holistique, naturopathe, professeure de yoga, auteure et organisatrice d’évènements conscients. Depuis 2015, j’accompagne les âmes qui veulent donner du sens à leur vie à se révéler et s’épanouir, dans la joie et le cœur. Je les aide à lever leurs blocages intérieurs et se reconnecter à elles-mêmes pour vivre une vie alignée, inspirante et prospère.

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